Choisir LE meilleur additif carburant : Dosage, homologation, certifications, normes… et témoignages !
Une histoire de dosage…
Le plus important n’est pas de savoir le prix de tel ou tel conditionnement d’un additif carburant, mais de connaître le coût de traitement au litre de carburant de l’additif en question.
Un additif gasoil A de 250 ml à 19,90 euros peut paraître immédiatement moins coûteux qu’un additif gasoil A de 250 ml à 29,00 euros. Mais à quel dosage ces deux additifs gasoil doivent-ils être utilisés selon les préconisations de leur fabricant ? Si le dosage recommandé pour ces deux addtifs gasoil est strictement identique, alors oui, on peut affirmer que A est le moins onéreux. Il est essentiel de lire avec attention la notice d’utilisation et en particulier le dosage recommandé et la liste des efficacités.
La quasi-totalité des additifs de composition chimique est préconisée au dosage de un pour mille (1:1000). Certains affichent 1:1000 en hiver et 1:2000 en été, saison durant laquelle certaines contraintes sont moins drastiques. Les rares bio-additifs d’origine naturelle, grâce à leur hyper concentration en enzymes, sont très efficaces à seulement 1:4000, soit quatre fois moins que les additifs chimiques.
Reprenons notre comparaison : un additif gasoil chimique de 250 ml à 19,90 euros est deux fois moins cher qu’un bio-additif gasoil de 250 ml à 29,00 euros.
Mais si le chimique est à doser à 1:1000 et le bio-additif à 1:4000, le premier est finalement deux fois plus cher que le bio-additif.
Sur des sites de vente en ligne, dont certains de grands noms de distributeurs spécialisés en automobile, il n’est pas rare de voir des additifs chimiques proposés sans qu’il soit du tout précisé leur dosage : comment un acheteur peut-il comparer objectivement dans un tel cas ?
Se renseigner sur l’efficacité RÉELLE de l’additif (et de son homologation !)…
Indépendamment de ce premier point capital, il est également important de bien lire la liste des efficacités avancées par le fabricant. Normalement, elles figurent d’abord sur l’étiquette du produit. Mais pour en savoir plus, nous conseillons vivement une visite au site internet.
La quasi totalité des fabricants et distributeurs d’additifs pour carburants proposent une gamme de plusieurs produits. Pour au moins deux raisons :
– il est recommandé d’un point de vue marketing, de toujours présenter une gamme plutôt qu’un produit unique. La gamme est plus vendeuse, et il faut souvent deux, voire trois produits de la gamme pour apporter les résultats que le client recherche : un additif pour nettoyer la cuve de fioul, un autre additif pour améliorer le rendement de votre chaudière, etc. La plupart du temps, il faut également un additif pour le gasoil, un autre pour l’essence.
– parce qu’il ne semble toujours pas possible, au 21e siècle, de concevoir à base de composants chimiques, un additif unique, valable pour tous les carburants, avec un champ d’action très large.
Acheter un additif gasoil (uniquement à effet biocide) de 250 ml à 19,90 euros n’est donc pas du tout équivalent à l’achat d’un flacon de 250 ml au même prix qui en plus de lutter, lui aussi, contre la bactérie, affirme améliorer la combustion, réduire la consommation…
Sur un flacon de moins d’un litre d’additif, l’étiquette étant de fait limitée en taille, il n’est évidemment pas possible pour le fabricant ou le distributeur d’écrire tout ce qu’il souhaiterait.
Alors s’impose une visite du site internet de quelques additifs pour essayer d’établir une comparaison plus objective. Attention, remarque préalable : sur une étiquette, et encore beaucoup plus sur un site internet, on peut tout dire, on peut surtout mentir et affirmer des contre vérités. Vérifiez bien la FDS Fiche de Données de Sécurité de l’additif : densité, point d’éclair et viscosité sont des points à ne pas négliger.
Mais surtout,
– exigez une (vraie) preuve que cet additif dont vous visitez le site internet respecte parfaitement la norme du ou des carburants que vous souhaitez additiver,
– exigez une (vraie) certification des constructeurs démontrant que le dit additif a bien subi avec succès les tests réglementaires en la matière,
– enfin si possible, demandez le rapport d’analyse de composition de l’additif par un laboratoire accrédité et reconnu au niveau international. Il est normal, nous semble t-il, que le fabricant ou le distributeur de l’additif soit en mesure de présenter la composition détaillée et extrêmement précise de son produit. La fiche technique n’est pas suffisante : ce document est réalisé par la fabricant ou le distributeur lui-même, et n’est dons pas objective. Il faut un rapport d’analyse extérieur.
Note : (vraie) signifie ici que ces documents doivent émaner de laboratoires et organismes internationaux, neutres et reconnus, comportant toutes les coordonnées utiles à une vérification d’usage.
Lire les témoignages clients… les vrais !
La visite d’un site internet doit également permettre à l’intéressé de consulter des témoignages d’utilisateurs. Bien sûr que les fabricants et distributeurs d’un produit, quel qu’il soit, ne mettent pas en ligne de témoignages négatifs. Vous ne verrez donc que des témoignages globalement positifs sur le produit, mais combien pourrez-vous en consulter ? Certains sites parviennent péniblement, sur plusieurs années, à présenter une demi douzaine de témoignages, avec en général aucun de bien récent. Qui plus est, presque aucun ne montre de vrais témoignages : un courrier non daté signé Gérard P. d’Aix-en-Provence n’est pas un vrai témoignage. Deux photos de camions sans aucun marquage avec le texte “J’économise deux litres aux 100, signé : Pascal R. – Avranches ” ne veut rien dire. Tout témoignage sérieux doit être impérativement circonstancié pour que chacun puisse vérifier la véracité des propos.
Conclusion ?
Si un additif est en capacité de vous apporter ces trois preuves et certifications, et si quelques dizaines de témoignages dignes de ce nom sont consultables sur son site internet, alors vous pouvez plus sereinement lui accorder un début de confiance.
Restera ensuite à l’évaluer par vous-même !