Ce n’est que très récemment que la presse a découvert que le diesel pollue, que le diesel tue.
Une révélation, tout d’un coup !
C’est même précisément chiffré : quarante deux mille personnes seraient tuées chaque année en France selon l’OMS Organisation Mondiale de la Santé.
Bruno Guibeaud, Président de EQE Europe Qualité Expertise n’a pas peur des mots : « rouler avec un diesel est criminel… le moteur diesel est une bombe à retardement comparable à l’amiante. Ceux qui roulent moins de 10 000 km par an, et ils sont nombreux, ne devraient jamais rouler avec un diesel. C’est criminel.”
Nous pensons que sur le principe, le moteur diesel et son carburant le gazole, sont tous de même plus dangereux que l’amiante et cela au moins pour une bonne raison : l’amiante ne concerne que ceux qui y sont assez directement exposés, quand le moteur diesel et le gazole concernent cent pour cent des vivants, et pas seulement du genre humain.
Déjà il y a quelques années, une étude américaine très sérieuse faisait état de soixante milles décès dus aux rejets de combustion de carburants dans le monde, et cette fois uniquement pour le secteur maritime.
Au-delà des chiffres qui sont finalement invérifiables, quels sont les faits ?
Dans les années 1960, quand le diesel commence sa progression en France, les constructeurs et les pétroliers français investissent beaucoup dans cette technologie, prennent vite de l’avance sur leurs concurrents internationaux, tant et si bien qu’aujourd’hui près de 60 % des automobiles neuves sont des diesel.
Le Gasoil ? Non, LES Gasoils : routier, non routier (GNR), diesel marine léger (DML), gazole pêche (GOP), biodiesel…
Définition administrative : Mélange d’hydrocarbures d’origine minérale ou de synthèse et, éventuellement, d’ester méthylique d’acide gras, destiné à l’alimentation des moteurs thermique
Ce n’est que très récemment que la presse a découvert que le diesel pollue, que le diesel tue.
Une révélation, tout d’un coup !
C’est même précisément chiffré : quarante deux mille personnes seraient tuées chaque année en France selon l’OMS Organisation Mondiale de la Santé.
Bruno Guibeaud, Président de EQE Europe Qualité Expertise n’a pas peur des mots : « rouler avec un diesel est criminel… le moteur diesel est une bombe à retardement comparable à l’amiante. Ceux qui roulent moins de 10 000 km par an, et ils sont nombreux, ne devraient jamais rouler avec un diesel. C’est criminel.”
Nous pensons que sur le principe, le moteur diesel et son carburant le gazole, sont tous de même plus dangereux que l’amiante et cela au moins pour une bonne raison : l’amiante ne concerne que ceux qui y sont assez directement exposés, quand le moteur diesel et le gazole concernent cent pour cent des vivants, et pas seulement du genre humain.
Déjà il y a quelques années, une étude américaine très sérieuse faisait état de soixante milles décès dus aux rejets de combustion de carburants dans le monde, et cette fois uniquement pour le secteur maritime.
Au-delà des chiffres qui sont finalement invérifiables, quels sont les faits ?
Dans les années 1960, quand le diesel commence sa progression en France, les constructeurs et les pétroliers français investissent beaucoup dans cette technologie, prennent vite de l’avance sur leurs concurrents internationaux, tant et si bien qu’aujourd’hui près de 60 % des automobiles neuves sont des diesel.
Pourquoi ce choix franco-français à cette époque ? (voir ici)
Voici une possible explication souvent avancée : on est dans les années où la France opte délibérément pour le tout nucléaire. Mais si notre industrie consomme de l’électricité nucléaire, que va-t-on faire (“on”, les pétroliers) de notre fioul pour centrale de production électrique ? L’Etat et les pétroliers décident que ce sera le transport qui devra consommer ces carburants et l’industrie automobile est instamment priée d’y travailler activement. “On” nous vante alors à partir de ces années-là tous les mérites que nous avons à acheter du diesel et à consommer du gazole, quitte à nous mentir un peu et à ne pas tout nous dire.
En un demi siècle, la technologie du moteur diesel a considérablement évoluée, devenant plus propre (filtre à particule) et moins gourmande en gasoil (ce dernier progressant également en étant particulièrement moins souffré)… mais le parc a été multiplié par plus de cinq durant ces mêmes années. Ce filtre à particule sert à nos constructeurs de refuge pour affirmer que la quasi-totalité des particules nocives émises ne vont plus dans l’atmosphère, mais ils oublient en fait de préciser que cela n’est vrai que dans des conditions normales de fonctionnement du filtre à particule. Ces conditions dites normales étant que le moteur doit atteindre un certain niveau de température pour que le filtre soit totalement efficace. Pour atteindre ce niveau de température qui permettra une réelle efficacité du filtre à piéger les particules nocives pour notre santé, le véhicule doit rouler durant une période minimale à des vitesses plus élevées. Et le problème majeur ici est qu’en agglomération, les véhicules fonctionnant en moteur diesel n’atteignent jamais ces limites. Leurs filtres à particules restent donc inopérants et le gasoil consommé rejette tout à l’atmosphère.
Jusqu’à maintenant on nous parlait pratiquement que du méchant CO2 que tout le monde connaît mais que personne n’a jamais vu.
C’était le CO2, maintenant les Particules…
Aujourd’hui, révélation (ou presque !) : on nous sert maintenant en pâture les très méchantes particules.
Oui des montagnes de particules, de toutes tailles, s’échappent de nos pots d’échappements dès qu’on tourne la clef de contact de nos automobiles diesel, des poids lourds qui chaque jour nous acheminent nos produits de consommation, de nos autobus urbains qui nous transportent, de nos navires, etc.
Et que dire des NOx ou Oxydes d’Azote, et de quelques autres gaz polluants que nous ne voyons pas mais qui sont pourtant bien là, entrant dans nos bronches à chaque respiration… sauf peut-être à être en randonnée vers le Mont Blanc ou la Pointe du Raz. Restez dix minutes au bord du périphérique parisien ou de toute autre grande ville, ou près d’une gare maritime de ferries, et vous comprendrez mieux la nocivité de ces gaz rejetés dans l’air. Avant, on les voyait sortir de nos échappements et des cheminées de navires sous forme de fumée noire ou grise. Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies de moteurs, les signes extérieurs visibles à l’œil nu ont pratiquement disparus et du coup l’émission de ces gaz polluants est devenue encore plus insidieuse.
Une tonne de CO2, c’est un cube de huit mètres de côté : chaque mois, chacun d’entre nous émet en moyenne cette tonne de CO2 soit ce cube de huit mètres de côté. Chaque jour, 80 millions de tonne de CO2 sont émises dans le monde. Chaque année, l’américain rejette 23 tonnes de CO2, un européen 11 tonnes, un africain 4,5 tonnes et un indien 2 tonnes de CO2.
Pour les particules, ce n’est évidemment pas mieux.
Quelques vraies raisons…
Alors pourquoi, soudainement, cette alerte contre le vilain moteur diesel et son carburant le gazole, alors que nos autorités et industriels concernés savent tout cela depuis le début ou presque ? Sans doute pour le même genre de raisons pour lesquelles, dans les années 1960, ils nous orientaient vers le moteur diesel et le gasoil.
- Parce que ce trop diesel embarrasse maintenant les constructeurs automobiles français, en particulier à l’exportation.
- Parce que la France est importatrice de gazole.
- Parce qu’aujourd’hui une pression écologiste de plus en plus forte se dessine face à ce type de motorisation diesel et au gasoil.
- Parce que la Commission de Bruxelles élabore actuellement une directive visant à imposer un surenchérissement important du gazole. Cela entraînerait une hausse moyenne du prix d’un véhicule diesel de l’ordre de deux milles euros, d’où chute des ventes en France des automobiles diesel et donc des ventes de gasoil. Sans compter le grand mouvement vers la voiture électrique…
On est encore, et toujours, dans le même schéma : l’arbre qui cache la forêt, ou le hochet en mouvement devant les yeux du bébé pour lui faire oublier qu’il a faim, qu’il a mal, jusqu’à stopper ses pleurs et lui arracher un sourire. On détourne notre attention par le hochet de la peur (des milliers de morts…) et de la grande cause ô combien universelle et consensuelle de notre santé et de notre environnement, pour nous faire changer de motorisation et de carburant, alors les vraies raisons sont purement économiques pour l’Etat, les constructeurs et les pétroliers.
Ceci dit, il n’est pas besoin d’attendre que les trois parties décident pour nous. Nous devrions être conscients par nous-mêmes des risques majeurs de santé publique de l’utilisation du moteur diesel et du gazole, qui depuis plus de cinquante ans, tuent en douceur et en toute impunité des centaines de milliers de personnes en France et ailleurs, parce que le CO2 et les particules passent les frontières (contrairement aux radiations de Tchernobyl à l’époque).
Le dire c’est (trop) facile !
Que peut-on faire, chaque jour, chacun d’entre nous, pour moins participer à ces ravages sanitaires, pour avoir moins l’impression d’avoir participé à la mort de ce voisin décédé avant-hier d’un cancer des bronches (alors qu’il ne fumait pas) ou à l’asthme qui asphyxie périodiquement tant de jeunes gens autour de nous ?
Comme pour le nucléaire, on ne peut pas (encore) se passer du diesel et du gazole, mais comme pour le nucléaire, on peut progressivement s’en défaire.
Passer à l’essence n’est pas une solution : chacun de ces deux carburants est extrêmement nocif pour la santé et l’environnement.
Mieux rouler, moins rouler, améliorer son gazole avec un additif non chimique sont parmi les solutions faciles et efficaces pour inverser la tendance.
A suivre…