Cuve à fioul domestique ou mazout : un entretien important. Comment réduire son prix ? Ceci est également valable pour une cuve de gasoil professionnel chez un transporteur routier, une citerne de GNR (gazole non routier) chez un agriculteur ou sur un chantier mobile, un réservoir de gazole ou d’essence sur un bateau de plaisance ou un chalutier, etc.
Cuve à fioul domestique ou mazout : un entretien important. Comment réduire son prix ?
Ceci est également valable pour une cuve de gasoil professionnel chez un transporteur routier, une citerne de GNR (gazole non routier) chez un agriculteur ou sur un chantier mobile, un réservoir de gazole ou d’essence sur un bateau de plaisance ou un chalutier, etc.
→ Vidange d’une cuve carburant : avant d’entreprendre toute opération d’entretien d’une cuve de stockage, du seul fait de la nature sensible des carburants, il est nécessaire de vider, de vidanger, la cuve de gasoil ou de mazout. Sauf cas de force majeure, on profitera logiquement que le niveau de la cuve soit au plus bas pour entreprendre cette maintenance ou cette réparation. Selon le volume restant en fond de stockage, le particulier pourra peut-être s’en débrouiller par lui-même, mais plus sûrement il faudra faire appel à une société spécialisée. Une vidange de cuve à gazole ou de citerne de fioul domestique consiste à transférer par pompage le volume de liquide encore en fond de cuve dans un réservoir temporaire, pour le temps de l’opération de maintenance.
→ Dégazage d’une citerne de fioul : le dégazage d’une cuve de carburant consiste, comme son nom l’indique, à éliminer les vapeurs gazeuses en suspension dans la cuve, pour écarter tout risque aux personnes devant intervenir sur la cuve.
→ Pompage et traitement des déchets : par déchets, nous entendons les résidus et dépôts hydrocarburés accumulés en fonds de cuve au fil des années. Au contact de la paroi métallique ou plastique du fond de la cuve, sur des cuves anciennes, on trouve une couche relativement ferme, voire dure, des dépôts et sédiments les plus anciens. Puis on trouvera une strate de sédiments plus souples mais relativement épaisse malgré tout, puis une épaisseur de boues plus récentes pouvant faire penser à de la vase (y compris au niveau de l’odeur) et enfin ce qu’on appelle le pied d’eau, c’est-à-dire une eau très sale et très odorante. Cette eau est le résultat d’années de condensation sur les parois causée par les écarts thermiques. Cette eau, plus lourde que le carburant, coule par gravitation jusqu’au fond de la cuve. Nous décrivons là le cas extrême de pollution d’une cuve de fioul domestique mais nous avons déjà mesuré dix neuf centimètres de matière au fond d’une soute de gros navire de pêche industrielle en Espagne.
Cette matière hors carburant vrai, devra selon la loi, être transportée jusqu’à un centre spécialisé pour y être recyclé. Cette opération donnera lieu à la fourniture d’un bordereau de suivi des déchets ou BSD.
Par expérience, la profession admet que ce dépôt solide et liquide global peut atteindre jusqu’à 10% de la capacité de la cuve.


→ Nettoyage d’une cuve de GNR – Gasoil Non Routier : le dégazage étant achevé, une personne doit pénétrer par le trou d’homme pour le nettoyage des cuves carburants professionnelles de grande capacité. Pour les cuves et citernes plus modestes où il est impossible de pénétrer, la personne chargée du nettoyage de la cuve procédera par jet à haute pression d’eau chaude. C’est surtout à ce niveau que les prestations peuvent différer, du nettoyage rapide et grossier jusqu’au nettoyage très complet et très précis de la cuve.
→ Séchage d’une citerne de gasoil routier professionnel : ici aussi les disparités existent entre les professionnels qui interviennent. De l’excellent séchage par air pulsé jusqu’au tamponnage rapide et partiel des parois avec des boules de papier d’essuyage plus ou moins compressé. C’est ainsi qu’un (ou plusieurs) de ces tampons compressés gros comme le poing peut être oublié dans une importante cuve professionnelle. Au bout d’un certain temps, ce tampon s’imbibe du carburant, gonfle jusqu’à se déliter totalement. Remis en suspension dans le volume de gazole de la cuve à l’occasion d’un remplissage par effet de flux, ces fibres microscopiques remontent vers le filtre de la station et bouchent rapidement le filtre avant le pistolet, nuisant au bon écoulement du carburant vers le réservoir du véhicule.
→ Examen : les parois plus propres sont examinées attentivement, pour déceler toute fissure éventuelle. Un contrôle d’étanchéité peut être réalisé à cette occasion.
→ Remise en cuve du carburant transféré au début de l’opération. Si vous souhaitez condamner sur place cette cuve, elle sera alors remplie d’un matériau solide inerte (sable lavé). Sinon elle peut être découpée et recyclée.
Cette maintenance complète est conseillée tous les dix ans en moyenne. Mais là aussi, il existe d’importantes disparités : dans de mauvaises conditions, ce serait tous les cinq ans et dans de meilleures conditions tous les quinze ans, voire bien plus.
Qu’en est-il des mauvaises et bonnes conditions que l’on vient d’évoquer ?
Quelques mauvaises conditions : votre installation est très ancienne et vous ne lui prêtez aucune attention, vous achetez du fioul domestique pour deux années consécutives pour vous débarrasser de cette corvée et pour éviter les hausses à venir, votre installation n’a pas été bien réalisée au départ, etc.


Quelques bonnes conditions : votre cuve à fioul est plus récente (idéalement aérienne, plastique et à l’abri de l’humidité et de la lumière), vous êtes livré en fioul ou en GNR – Gasoil Non Routier deux fois par an, vous acceptez de payer quatre centimes plus cher un fioul dit supérieur pour avoir un meilleur rendement thermique, etc.
Comment réduire les mauvaises conditions, tout en augmentant les bonnes, et surtout en déboursant le moins possible d’argent ?
Il
existe des additifs tous carburants d’origine organique à base d’enzymes (protéines naturelles) qui améliorent très nettement le rendement de votre fioul domestique ou mazout, de votre gasoil routier, de votre GNR, de votre essence. Cette adjonction d’additif non chimique va nettoyer avec le temps votre cuve et toute l’installation (circuit d’alimentation carburant et brûleur), éliminera les dépôts de sédiments, boues et eau en fond de cuve, empêchant ainsi toute pollution ou contamination d’origine organique. Cette installation rafraîchie, rajeunie, vous apportera mécaniquement un meilleur rendement à travail égal, avec inéluctablement une réduction de consommation et une réduction des fumées et autres émissions polluantes. Ces additifs tous carburants organiques sont toujours les plus écologiques et souvent les plus complets et les moins chers.