Recueil de termes spécifiques pour tout comprendre !
Petit lexique, par ordre alphabétique, du vocabulaire du domaine du pétrole.
– Densité : la densité est le poids exprimé en kilo pour un litre de liquide. Pour mémoire la densité de l’eau est égale à un : un litre d’eau pèse un kilo à 15°C. La densité d’un liquide diminue quand sa température augmente.
– Densité API (American Petroleum Institute) : c’est la mesure de longueur des chaînes carbonées des composés des pétroles bruts. Plus le degré de densité API est faible et plus le pétrole brut est lourd. Une densité API inférieure à 31,1 degrés exprime un pétrole brut dit “léger” (light crude oil). Il sera “moyen” (medium drude oil) si sa densité API est comprise entre 22,3 degrés et 31,1 degrés, “lourd” (heavy crude oil) entre 10 degrés et 22,3 degrés, et enfin “extra lourd” (extra heavy crude oil) si la densité API est inférieure à dix degrés.
– Densité vapeur : Cette donnée indique le nombre de fois que les vapeurs d’un produit sont plus lourdes ou plus légères que l’air. Cette mesure est prise au point d’ébullition.
Si la densité de vapeur est supérieure à 1, les vapeurs d’un produit auront tendance à se maintenir près du sol.
– PCI Pouvoir Calorifique Inférieur : le PCI d’un carburant est l’énergie thermique libérée par la combustion d’un kilogramme du dit combustible, une fois déduite l’énergie de vaporisation de l’eau encore présente en fin de réaction. C’est le PCS moins la chaleur de condensation (2511 kJ/kg) de l’eau formée durant la combustion et de l’eau éventuellement présente d’origine dans ce combustible. Le PCI est donc toujours inférieur au PCS. Pour une chaudière au fioul domestique, le rendement est le rapport entre la chaleur récupérée et la chaleur émise par le fioul.
Quelques PCI de carburants (source : Ademe) : 44 MJ/kg pour les kérosènes aviation ; 43,8 MJ/kg pour les essences ; 42,5 MJ/kg pour le gasoil et le fioul domestique ; 40 MJ/kg pour les fiouls lourds ; 36,8 MJ/kg pour l’huile de jatropha.
– PCS Pouvoir Calorifique Supérieur : c’est l’énergie, exprimée en kWh kilowatt/heure ou en MJ, dégagée par la combustion totale d’un kilogramme de combustible (un carburant est un combustible). Une combustion totale n’est pas une combustion parfaite.
– Point de trouble : le point de trouble est inférieur au point d’écoulement. Le point de trouble est la température à partir de laquelle la paraffine commence à se transformer en cristaux de cire. Ce sont ces cristaux de cire qui vont recouvrir progressivement la cartouche du filtre, réduisant d’autant le débit du carburant, qui sous alimenté, perdra en rendement. C’est le kérosène qui en contient le moins. C’est entre -28°C et -7°C que ce situe les points de trouble des carburants.
– Paraffine : dans un carburant les paraffines sont des alcanes, c’est à dire des molécules linéaires d’hydrocarbures saturés. Ce sont ces paraffines qui vont se figer sous l’action du froid et perturber le bon fonctionnement du moteur.
– Point d’éclair : c’est la température la plus basse où la concentration des vapeurs émises est suffisante pour produire une déflagration au contact d’une flamme ou d’un point chaud, mais insuffisante pour produire la propagation de la combustion en l’absence de la flamme “pilote”.
– Point d’écoulement : au point de trouble le carburant commence à se figer, et au point d’écoulement il termine de se figer. Il ne s’écoule plus, est véritablement congelé, et se situe vers une dizaine de degrés centigrades plus froids.
– Ppm ou partie par million : un milligramme est un millionième de kilo. La ppm correspond donc à un rapport de 10-6.
– Pression vapeur : La pression de vapeur est la pression sous laquelle le corps placé seul à une température donnée constante, est en équilibre avec sa vapeur. Autrement dit, c’est la pression sous laquelle le liquide bout (ou encore le solide se sublime), à la température considérée.
– Viscosité : en mécanique des fluides, la viscosité désigne la capacité d’un fluide à s’écouler. On parle aussi en langage courant de fluidité. Quand une viscosité augmente, la capacité du fluide à s’écouler diminue. La viscosité tend à diminuer lorsque la température augmente. La viscosité est très utilisée pour classer les huiles ou lubrifiants.
– Température d’auto-inflammation : C’est la température minimale à laquelle un mélange combustible, de pression et de composition données, s’enflamme spontanément sans contact avec une flamme.
– Teneur en soufre : TBTS, BTS et HTS. Tous nos carburants contiennent du soufre, même si la tendance est à leur désulfuration. Selon la norme réglementaire européenne des carburants , la teneur en soufre d’un gasoil routier standard ne peut excéder 50 ppm de soufre soit 50 mg par kilo, soit environ 1,20 litre de gasoil.
– TLF Température Limite de Filtrabilité : la TLF Température Limite de Filtrabilité est la température maximale à partir de laquelle le carburant ne parvient plus à passer au travers d’un filtre par aspiration, ce filtre étant bien sûr régit par une norme. Certains carburants contiennent des paraffines qui à basse températures, cristallisent pour finir par gêner l’écoulement du carburant au niveau du filtre en particulier.
– Volume carburant : une formule intéressante, la relation entre le volume et la température. Si la température de 1000 litres de carburant liquide à pression atmosphérique s’élève de 1°C, alors il y a 1001 litres. (mais la masse reste la même, bien entendu.)